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Le "Red Eclesial Pan Amazónica" invité de JWL

Dimanche 10 décembre, l’ONU célèbre les 75 ans «de l'un des engagements mondiaux les plus marquants: la Déclaration universelle des droits de l'homme.» Un document qui régit les «droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.» Ces droits, parfois – voire souvent, c’est selon – bafoués, sont fondamentaux; se battre pour leurs respects n’est pas un luxe. Et nombres de peuples des cinq continents luttent pour faire entendre leur voix.

La semaine dernière, une délégation du réseau ecclésiastique REPAM (Red Eclesial Pan Amazónica) regroupant un millier d'organisations du bassin amazonien, était à Genève. Invités des jésuites de la communauté romande sous l’égide de JWL (Jesuit Worldwide Learning), les six représentants participaient à des réunions à l’ONU visant à créer des alliances pour défendre leurs causes, notamment concernant les droits de l’homme. Parmi eux se trouvaient deux délégués représentants de la communauté autochtone du département de Madre de Dios (Pérou).

C’est la seconde fois que des représentants du réseau résident à la Maison de la rue Jacques-Dalphin de Carouge/Genève. Avec l’organisation jésuite Jesuit Worldwide Learning, le réseau a tissé des liens forts, JWL proposant ses programmes de formation (allant d’un cours d’anglais jusqu’à une licence en développement durable) aux étudiants pan amazoniens depuis 2020, en commençant par la Guyane anglaise.

Dans son dernier rapport annuel, l’organisation jésuite souligne qu’il a établi un partenariat avec le Programme de l'Université de l'Amazonie (un résultat du Synode de l'Amazonie 2019) afin d'étendre ses programmes et son modèle d'apprentissage aux communautés isolées d'Amérique latine et particulièrement celles du bassin amazonien, qui font face à de multiples défis notamment la défense de leur environnement et de leurs droits humains. L'accès à un enseignement supérieur pertinent et de qualité est un moyen de soutenir ces communautés dans leur lutte pour la justice et la préservation de l'environnement, en commençant par un programme d’anglais qui leur permettra, entre autres, de s’exprimer au sein des plateformes et mécanismes internationaux sur les thématiques qui les concernent. Lire notre interview de Peter Balleis sj: «JWL est une source d'espoir pour les jeunes marginalisés»

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