L'Évangile de Marc, le plus court des quatre et peut-être le plus ancien, s'ouvre ainsi: «Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu». La fin du même Évangile après le récit de la passion renferme une énigme. Des manuscrits anciens, parmi les meilleurs, terminent le récit par la fuite des femmes du tombeau de Jésus, «toutes tremblantes et bouleversées», qui ne dirent rien à personne du message du jeune homme, leur annonçant qu'il est ressuscité, «car elles avaient peur». D'autres manuscrits, les plus nombreux, ont une finale longue avec des apparitions du Ressuscité, des signes promis aux croyants et un envoi en mission. D'autres encore une version plus courte que la longue. S'agit-il d'ajouts? De qui? Dans quel but?
Cinquante ans après sa thèse sur la finale longue, Joseph Hug sj présentera, après un retour sur le récit de la passion et ses particularités, dans le cadre d'un groupe oecuménique biblique à Saint Julien-en-Genevois, le lundi 3 avril à 20h à la maison paroissiale, des nouvelles recherches, fruits d'un colloque international tenu l'an dernier à Lausanne.