Il est le Maître, il est Seigneur. Le Vivant est le Premier. Nous le chantons, nous le disons, mais nous peinons parfois à l’entendre, le comprendre, le connaître. Nous nous rêvons sur la route d’Emmaüs, à écouter le parcours des Écritures, plutôt sur le mont de la Transfiguration à voir les prophètes. Les mots et les paroles, que les Évangiles ne rapportent pas, ne font guère rêver, mais davantage les émotions des disciples, leur cœur était tout brûlant.
Ici, nous sommes devant le portail de l’abbatiale Saint-Pierre de Moissac. Il est là, présent, à l’entrée. Le cloître, à l’intérieur de l’abbaye, dit les Écritures et les raconte, à la manière de la pierre. Au devant du portail, le Maître vivant apparaît, il est presque icône. Une icône de pierre, sans or ni argent. Tout en lumière.