Les fêtes de fin d’année sont propices aux mauvais coups. Certaines entreprises profitent de l’euphorie et de la dispersion des salariés lors des vacances d’hiver pour annoncer des restructurations ; d’autres pour abandonner leur client en stoppant les travaux prévus. C’est ainsi qu’une société internationales hollandaise, mais dont le siège social est dans le canton de Fribourg, Allseas, vient d’abandonner le chantier de pose d’un gazoduc sous la mer Baltique. Ce gazoduc doit alimenter l’Allemagne en gaz russe. La chose déplait à l’Oncle Sam qui a fait ce qu’il fallait pour interrompre le travail de la société helvético-néerlandaise.
Menaces de sanctions, pressions politico-économiques, tout est bon. L’administration américaine poursuit, au mépris des règles internationales et du Fair-play commercial les plus élémentaires, ce qui lui semble être bénéfique pour les États-Unis. Si, au moins, la politique américaine visait le bien-commun le plus universel, horizon sans conteste de la fête de la Nativité ! Mais non : America first. Les américains sont des gens charmants, mais leur politique malmène leurs « alliés » européens et soutiennent des Régimes discutables comme ceux de l’Arabie Saoudite et de la Turquie. Cela, au nom de la phobie d’un pays, la Russie, dont le PIB n’excède guère celui de l’Espagne !
En ces jours où la naissance de Jésus remonte en notre mémoire, nous nous souvenons que la paix promise aux Bonnes volontés, ne fut pas celle dont profita le Christ. Très vite, le carnage, l’hostilité, la jalousie et finalement la traitrise imposèrent leurs règles. Aimer ses ennemis, comme le propose l’Évangile, c’est bien. Mais cela n’empêche pas d’être lucides, sinon de se méfier de ses amis.
Traitrise de Noël en mer Baltique
- Détails